bienvenue.jpg

Bienvenue

Bienvenue à Roynac
Roynac est un petit village français de la région Rhône-Alpes. Situé en Drôme Provençale entre 200 et 400 mètres d’altitude, Roynac bénéficie d’un climat ensoleillé tout au long de l’année. Du fait de sa proximité avec Montélimar, le village a connu une hausse de sa population au cours de ces quinze dernières années. Roynac compte à ce jour environ 500 habitants que l’on appelle les Roynacains.
La commune étant à cheval entre le couloir Rhodanien et le parc naturel régional du Vercors, les Roynacains peuvent profiter d'une part de l'attractivité des entreprises de la région et d'autre part des stations vertes en été et des stations de ski en hivers.
A la recherche du Paradis perdu

Pendant très longtemps, l'homme a cherché à situer le Paradis Terrestre. Cette quête l'a mené partout.

Initialement, l'image du paradis terrestre est à relier au contexte méditerranéen et proche-oriental, marqué par le désert et l'eau rare. Le jardin y est la figure idéale du bonheur, protégé de l'extérieur et rendu possible par l'abondance de l'eau.

La croyance que le Paradis Terrestre avait échappé au Déluge impliquait une situation très élevée, au sommet d'une montagne qui n'était pas loin de toucher au cercle de la Lune, ce qui en faisait le château d'eau de la Terre.
Toutes les localisations géographiques ont peu à peu été imaginées : on a cherché à l'est, en "haut" de la Terre, on a cherché au nord, puis au sud puisque Thomas d'Aquin le suggérait "sous l'équateur en un lieu très tempéré"...
On a cherché en Ethiopie, Arménie, Mésopotamie, Palestine. A l'ouest, Christophe Colomb qui se croyait sur le rivage oriental de l'Asie était persuadé qu'il allait le trouver en remontant l'Orénoque.
Finalement on l’a trouvé, par un beau jour de printemps. Juré, craché, ce n’est cependant pas dans un paradis fiscal.
Car c’est à Roynac qu’il se trouve.

Ballote par l_histoire.jpg

Ballotte par l'histoire

Deux paroisses, deux prieurs mais une seule commune
 Roynac était une communauté de l'élection (genre de perception) sub-délégation et sénéchaussée de Montélimar, elle dépendait de deux paroisses du diocèse de Valence (Pouillé de Valence). L'église était sous le vocable de Saint Lambert dont les dîmes allaient par moitié au deux prieurs du lieu: Notre Dame ou l'Ancien Prieuré d'Augustins, dépendant de l'abbaye de St-Thiers de Saôu, elle se situait au quartier du Fangeas et le prieuré de l'ordre de St-Benoit, qui était une dépendance du prieuré de St-Marcel de Sauzet sous le vocable de St Privat.

Les prieurés
L'ancien prieuré d'Augustins, qui dépendait de l'abbaye Saint-Thiers de Sâou se trouvait dans le quartier du Fangeas. Le second prieuré, se trouvant au quartier dit du "prieuré," à proximité de la voie ferrée actuelle, était de l'ordre de Saint-Benoît, il dépendait du prieuré de Saint-Marcel-lès-Sauzet, sous le vocable de saint Privat.

L'ancienne église romane, ...en ruines
Elle était de petites dimensions, avec des ajouts de plusieurs chapelles en style orival. Dédiée à saint Lambert, il n'en reste que le clocher, la voûte s'effondra le 16 juillet 1768.

Vacations de la paroisse
Le 17 octobre 1784, par ordonnance de monseigneur de Grave, évêque de Valence, le service paroissial de Roynac fut transféré à Puy-Saint-Martin, jusqu'à ce que la construction de l'église qu'il avait ordonné soit commencée. Monsieur Servant, curé à l'époque, alla à Cléon d'Andran. Jusqu'à la commune civile en 1792, l'état civil fut enregistré à Puy-Saint-Martin. Les habitants de Roynac rechignèrent longtemps à donner de l'argent pour la construction de la nouvelle église. Cependant, la nouvelle église fut construite en 1833. Roynac resta près de cinquante ans sans prêtre.

repli ... et renaissance.jpg

Repli ... et renaissance

XVIIIe siècle - En 1788, le village est composé du village proprement dit (appelé de nos jours le « vieux village ») et de trois hameaux situés dans la plaine: les Girards (8 habitants), les Bessons (3 habitants), les Frangeas (5 habitants). La commune compte alors 92 familles, soit 450 personnes environ.

XIXe siècle - La population du vieux village migre progressivement dans la plaine à la recherche de nouveaux espaces à cultiver. En 1851, il ne reste plus que 10 habitants dans le vieux village, alors que la commune en compte 780. En 1790, Roynac fait partie du canton de Puy-Saint-Martin, puis après la réorganisation de l'an VIII, dans celui de Crest-Sud. De nos jours Roynac fait partie du Canton de Marsanne.

XXe siècle - L'école de Roynac, construite dès 1903, fut la première réalisation importante du siècle. Le dernier habitant du vieux village y mourut en 1917. L'électricité apparut en 1927 et l'adduction d’eau fut achevée en 1936. Suite à l’exode rural d’après-guerre, la population de Roynac compte seulement 311 habitants en 1982.

XXIe siècle - De nos jours le village renait. La population du village est en légère croissance puisqu’elle ne comptait que 426 habitants au recensement de 2006 et environ 500 habitants aujourd’hui.

VIDEO de Roynac   ICI.

Epoque ancienne : Que d'histoires pour un nom... Que de noms dans l'histoire !  

1159 : Roennac (Cart. de Die 44)
1352 : Roenaxum (Gall. Christ. XVI 130)
1234 : Renac (Cart. de Léoncel 119
   ?       Royniacio XIV S. (Pouillé de Valence)
1442 : Roynat (Choix de doc. 272)
1455 : Ruinac (S de Boissieu.Us des Fiefs 186)
1549 : Royanacium (Rôle des Décimes)
1560 : Roynacum (Cart. de Montélimar 145)
1589 : Ruinat (Mém.Eustache Piedmond 219)
1655 : Locus Ruynaci (Reg. par de Saoû)
1655 : Ruynat (Arch. de la Drôme B.213)
1696 : Rouannac (Archives de Grâne)
1788) : Roinac (Archives civiles 354
1865  : Castrum de Roynaco (Abbé Vincent)


De MONTLOVIER Dauphiné Seigneur de Roynac et de Bonlieu


Description du blason: 

- Couronne de comte, 
- Armes d'argent avec une hermine de sable passante
- Chef d'azur chargé de 3 étoiles d'argent. 

Devise:  
« J'attends mon heure ! »

blason-large.gif

 
La famille DE MONTLOUVIER est originaire du Dauphiné. Ellle eut pour berceau le hameau de Montlouvier, près Crémieu; la différence d'une lettre dans les deux noms ne date que de la fin du XVIe siècle. Après avoir occupé une situation brillante, notamment au XIV° siècle, elle tomba peu à peu dans l'obscurité et se borna à remplir d'honorables, mais modestes emplois dans l'armée, la magistrature et le clergé..
 
   En 1309, Guiffrey de MONTLOUVIER épousait Béatrix de TORCHEFELON; cette belle alliance prouve que, à cette époque, la famille occupait une haute position.
  En 1590, Claude de MONTLOUVIER laissait de Suzanne ARCHINEL une nombreuse postérité. La plupart de ses fils ou petits-fils entrèrent dans les ordres, ou fure tués au service du roi, pendant les guerres d'Italie; cependant la famille se divisa en deux branches dont l'une se transporta à Crest, dans le bas Dauphiné.
  La branche de Crémieu s'éteignit au XVII° siècle, soit par Guigonne de MONTLOVIER, qui porta ses biens à Antoine OLLIER, seigneur de Gigors, soit par Antoine DE MONTLOVIER, qui de son mariage avec Élisabeth de DE CADOZ, en 1676, parait ne pas avoir laissé d'héritier.
  La branche de Crest subsiste encore, A la suite de son union en 1663, avec Claudine DE LOULLE, Joseph de MONTLOVIER, petit-fils de Claude, s'était établi dans cette ville, une des six où le titre de consul, qu'il acquit en 1683, donnait le droit de siéger dans les rang de la noblesse, aux états de la province.
  En 1727, Gabriel de MONTLOVIER était recteur de l'université de Valence; Joseph, prieur de Sansoms; Pierre et Alexandre, avocats au parlement de Grenoble; ce dernier épousa jeanne de DE CHORIER, petite-nièce du célébre historien du Dauphiné.
  Jusqu'à la Révolution, Denis DE MONTLOVIER, DE DAGUE, appartient à la maison militaire du roi.
  En 1789, nous trouvons Laurent DE MONTLOVIERR, seigneur de Roynac et de Bonlieu, conseiller du roi, maître des comptes en la chambre du Dauphiné. C'est de lui que descendent les représentant actuels de la famille, dont le chef, Laurent-Gustave DE MONTLOVIER DE ROYNAC, ancien officier de la marine, chevalier de la Légion d'honneur, habite le château de Chartronière-en-Royans. De son mariage avec Blanche WOIDIER DE BEAUREGARD, il a quatre enfants, savoir : 

- 1° Jeanne ; 
- 2° Laurent-René ; 
- 3° Louise ; 
- 4° et Lionel de MONTLOVIER.



La Pierre Sanglante

À ce petit col du Deves très venté se rassemblent de nombreux chemins.
La Pierre Sanglante est le point de rencontre de 3 communes, puis 3 cantons et, dans le passé, 3 cités, romaines 3 évêchés et 3 seigneuries (borne géodésique N° 8). Cette pierre, déjà mentionnée dans un document de 1286, présente une surface alvéolée et
rougeoyante qui a fait naître de nombreuses légendes : sacrifices humains des Celtes, exécutions de prisonniers par les Sarrasins (Maures) etc....  On montre même l'emplacement du genou et de la main des suppliciés.
pierre sanglante 1.jpg
pierre sanglante.jpg